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Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) : une explosion du prix des engrais

Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) : une explosion du prix des engrais

À partir du 1er janvier 2026, l’Union Européenne prévoit de mettre en place le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF). Ce dispositif vise à éviter toute distorsion de concurrence pour les industrie européennes qui, à partir de janvier 2026, devront acheter des quotas carbone pour payer leur « droit à polluer » (système d’échange de quotas d’émission). Il s'agit donc d'imposer aux produits importés une taxe carbone équivalente à celle que devront payer les entreprises européennes. Mais cette mesure est inadaptée à l’agriculture européenne actuelle qui importe une part très importante de ses engrais azotés (près de la moitié dans le cas de la France). Elle frapperait de plein fouet un secteur déjà à bout de souffle, en pleine crise des coûts de production et des cours du marché des céréales.Et surtout, la méthode de calcul vient seulement d'être dévoilée, à seulement quelques mois de l'entrée en vigueur. C'est donc au dernier moment que l'on nous révèle l'augmentation de prix délirante que cela impliquerait sur les engrais ! En effet, selon les estimations de la DGEC (Direction Générale de l’Énergie et du Climat), la taxe MACF pourrait atteindre jusqu’à 144 € par tonne d’urée importée ou 121 € par tonne de solution azotée. De tels niveaux de prix rendent la vente sur le marché européen quasiment impossible, et comme si ça ne suffisait pas, le coût exact de la taxe ne sera connu qu'en 2027. Face à une telle incertitude sur leur rentabilité, les importateurs ont déjà suspendu leurs commandes. Résultat : pénurie d’engrais, flambée des prix et mise en péril des exploitations. Cette taxe est une aberration économique, environnementale et politique. Alors que les engrais représentent la première charge des exploitations, que les producteurs font face à la hausse des coûts et que les cours du blé ne couvrent plus les coûts de production depuis trois ans, l’Europe s’apprête à ajouter une taxe de plus ! C’est la taxe de trop, un coup de massue pour des exploitations déjà au bord de la rupture. Cette mesure va accentuer la dépendance européenne en matière de production agricole et fragiliser encore davantage notre souveraineté alimentaire. Elle est injustifiable sur le plan environnemental car aucune alternative « verte » n’est aujourd’hui économiquement viable pour les agriculteurs. La FNSEA et l'AGPB ont déjà engagé une mobilisation pour bloquer cette mesure avant son entrée en vigueur. Les deux syndicats ont alerté le ministère de l'Agriculture, l'observatoire européen des engrais et le conseil des ministres de l'agriculture afin de dénoncer, auprès de chaque interlocuteur, ce dispositif inacceptable.Retrouvez ici le post X de l'AGPB. Pour appuyer ce travail, vous pouvez continuer à remplir le questionnaire de l'AGPB sur le prix des engrais, qui donne des arguments très puissants dans ce genre de négociations. Et enfin, il faut envisager très sérieusement des actions syndicales dans tout le réseau. « L'Union Européenne s’est construite sur l’agriculture, c’est elle qui en a été le socle, le moteur, la fierté. Et aujourd’hui, cette même Europe tourne le dos à ceux qui la nourrissent. Entre cette taxe qu’elle compte instaurer sur les engrais et l’accord Mercosur, on a l’impression que Bruxelles s’est donné pour mission de tuer l’agriculture européenne à petit feu ! » s’indigne Arnaud ROUSSEAU - Président de la FNSEA.

Nouvel appel à projet Modernisation des bâtiments d'élevage

Nouvel appel à projet Modernisation des bâtiments d'élevage

Ouverture des candidatures :  4 novembre au 4 décembre 2025 Sont notamment soutenus : •    La création, la rénovation, l’extension et l’aménagement des bâtiments d’élevage ;•    L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments et de la production ;•    Les équipements et constructions pour la gestion des effluents d’élevage ;•    Les investissements favorisant la résilience au dérèglement climatique (stockage eau et fourrage). Retrouvez toutes les infos sur la page de l'appel à projet : Modernisation et adaptation des exploitations d'élevage | Europe en Bourgogne-Franche-Comté 

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Matériels et buses antidérives homologués

Les réductions de distance aux cours d'eau et aux riverains sont conditionnées à l'usage de buses ou matériel équivalent antidérive homologué. Cette liste est complétée avec des matériels récents. Liste et détails en cliquant sur la photo.

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Les réductions de distance aux cours d'eau et aux riverains sont conditionnées à l'usage de buses ou matériel équivalent antidérive homologué. Cette liste est complétée avec des matériels récents. Liste et détails en cliquant sur la photo.

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Matériels et buses antidérives homologués

Les réductions de distance aux cours d'eau et aux riverains sont conditionnées à l'usage de buses ou matériel équivalent antidérive homologué. Cette liste est complétée avec des matériels récents. Liste et détails en cliquant sur la photo.

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Matériels et buses antidérives homologués

Les réductions de distance aux cours d'eau et aux riverains sont conditionnées à l'usage de buses ou matériel équivalent antidérive homologué. Cette liste est complétée avec des matériels récents. Liste et détails en cliquant sur la photo.

Néonicotinoïdes : l'INRAE confirme l'évidence

Néonicotinoïdes : l'INRAE confirme l'évidence

L’INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement) vient de remettre son rapport sur les alternatives à l’usage des néonicotinoïdes pour plusieurs filières dont celle de la betterave sucrière. Selon Franck SANDER, président de la CGB, « Le travail des experts de l’INRAE vient pleinement confirmer l’analyse de la CGB sur l’impasse technique dans laquelle se trouvent les betteraviers face à la jaunisse. » En conséquence, la CGB demande au gouvernement « de déposer immédiatement un projet de loi qui nous donnera accès aux mêmes moyens de protection que nos voisins européens. » Retrouvez le communiqué de la CGB.

Agriculture biologique : des demandes de dérogations coûteront bientôt 30 euros

Agriculture biologique : des demandes de dérogations coûteront bientôt 30 euros

L’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) a annoncé que certaines demandes de dérogations en agriculture biologique seront payantes à partir du 1er janvier 2026. Le montant de 30 € HT doit couvrir les frais d'instruction des dossiers et aucun remboursement ne sera possible même si la dérogation est refusée ou annulée. Cette décision a été votée au conseil permanent de l'INAO malgré l'opposition de la FNAB. L'objectif de la mesure est une économie estimée à 150 000 € par an pour l'INAO mais la FNAB estime que l'instruction de ces dossiers répond à une réglementation européenne et que leur coût devrait donc être supporté par des fonds publics. Seront concernées : Les dérogations relatives à certaines interventions sur les animaux (coupe des queues chez les ovins…), hors dérogation relative à l’écornage ; Les dérogations relatives à l’utilisation d’ingrédients non biologiques ; Les dérogations relatives à l’attache des animaux ; Les dérogations relatives à la réduction de période de conversion de parcelles ; Les dérogations relatives à la mixité en cultures pérennes.  Certaines dérogations ont été exclues et il restera gratuit d'en faire la demande, notamment : Les dérogations à la suite d'un aléa climatique ;  Les dérogations à la suite d'une mortalité importante dans un élevage à cause d'une maladie

DNC : l’Italie rouvre ses frontières aux bovins français vaccinés

DNC : l’Italie rouvre ses frontières aux bovins français vaccinés

Bonne nouvelle pour les éleveurs ! L’Italie, premier débouché pour l’exportation de bovins vifs français, vient d’annoncer qu’elle accepte désormais l’entrée d’animaux vaccinés contre la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC). Cette décision, confirmée par le ministère de l’Agriculture le 3 novembre, marque une étape importante vers le retour à la normale des échanges commerciaux avec nos partenaires européens. Concrètement, seuls les bovins issus de la première zone réglementée située dans les Savoies et levée le 22 octobre, sont actuellement éligibles à l’export vers l’Italie. Les quatre autres zones réglementées sont elles aussi en cours de vaccination mais leurs animaux ne pourront quitter le territoire qu’après la levée officielle de ces zones. Les autorités italiennes ont fixé des conditions sanitaires exigeantes mais jugées atteignables par le ministère français. Celles-ci comprennent :  Un délai minimum de 28 jours après la vaccination avant tout départ d’animaux ; La vaccination complète de l’ensemble du cheptel d’origine ; L’atteinte d’un niveau d’immunité collective suffisant dans la zone concernée. Ces exigences s’inscrivent dans le cadre de la réglementation européenne et visent à garantir la sécurité sanitaire tout en permettant la reprise progressive des échanges. L’enjeu est de taille : en 2024, près de 780 000 bovins maigres (principalement des broutards) ont été exportés vers l’Italie, représentant le principal débouché commercial de la filière bovine française. En revanche, la France attend toujours la validation de l’Espagne, deuxième pays client avec environ 109 000 têtes exportées chaque année. Au 3 novembre, la France comptabilisait 96 foyers de DNC recensés dans 64 élevages depuis l’apparition de la maladie fin juin. Grâce aux mesures sanitaires strictes et à la mobilisation de la profession, la situation semble désormais sous contrôle, ouvrant la voie à une reprise progressive du commerce extérieur. Cette avancée majeure conforte les efforts menés par les éleveurs et leurs organisations pour débloquer les marchés tout en préservant la sécurité sanitaire. La vigilance reste de mise mais la réouverture italienne constitue un signal fort pour l’ensemble de la filière bovine française. 

PAC 2023-2027 : qui sont les gagnants et les perdants ?

PAC 2023-2027 : qui sont les gagnants et les perdants ?

Agreste a publié le 22 octobre un premier bilan de la nouvelle PAC 2023-2027. Après un an de mise en œuvre, le constat est nuancé : si 4 agriculteurs sur 10 voient leurs aides se maintenir, d’importantes disparités apparaissent selon les productions et les types d’exploitation. Pour les éleveurs bovins viande, le choc est net : les exploitations ont perçu en moyenne 800 euros d’aides en moins en 2023 par rapport à 2022. En cause, la baisse des aides couplées animales et le remplacement du paiement vert par l’écorégime, moins favorable aux systèmes herbagers. Ces pertes ne sont pas compensées par la légère hausse d’autres soutiens. Les exploitations de grandes cultures connaissent également un recul, avec environ 300 euros de baisse en moyenne. Là encore, le passage du paiement vert à l’écorégime pèse sur les revenus, même si la hausse du paiement de base, des aides végétales et du soutien à l’assurance récolte atténue partiellement l’impact. Les exploitations en agriculture biologique, quant à elles, enregistrent une situation plus stable, avec une légère baisse moyenne de 40 euros. Les nouvelles aides de l’écorégime compensent presque la réduction des aides bio du second pilier. Toutefois, la réalité reste contrastée : un quart des exploitations bio voit leurs aides reculer, un cinquième reste stable et la moitié bénéficie d’un soutien accru. En résumé, cette première année de la PAC 2023-2027 a redessiné les équilibres économiques du monde agricole. Les systèmes d’élevage, particulièrement en bovins viande, apparaissent comme les grands perdants de cette réforme, tandis que les exploitations les plus alignées sur les exigences environnementales de l’écorégime s’en sortent mieux. Pour notre syndicat, ces chiffres confirment ce que nous dénoncions depuis des mois : une PAC de plus en plus déconnectée des réalités de terrain qui fragilise les filières d’élevage tout en complexifiant l’accès aux soutiens. Il est urgent de réorienter les priorités vers la production et le revenu des agriculteurs plutôt que vers des critères technocratiques souvent éloignés du quotidien des fermes.

Enfin une prise en compte des enjeux économiques pour le stockage de l'eau

Enfin une prise en compte des enjeux économiques pour le stockage de l'eau

Les départements de l'ouest, précurseurs dans la réglementation sur le stockage de l'eau, ont obtenu une avancée qui concrétise enfin les acquis de la Loi Duplomb et de le Loi d'Orientation Agricole sur l'Agriculture comme d'intérêt général majeur pour la France : les études obligatoires dites "HMUC", qui se contentaient de réduire les prélèvements pour soit-disant sauver la biodiversité, devront enfin intégrer une étude d'impact socio-économique. Ainsi, les projets de nos collègues qui étaient bloqués voient enfin une ouverture, dont nous devions pouvoir profiter dans tous les territoires ! Retrouvez Hervé Lapie en vidéo en cliquant sur l'image

OCAPIAT débloque des places pour la formation des salariés d'ici cette fin d'année

OCAPIAT débloque des places pour la formation des salariés d'ici cette fin d'année

La formation de vos salariés est un enjeu essentiel pour affronter les différents défis que vous rencontrez au quotidien. OCAPIAT dispose de financements suffisants d’ici au 31 décembre 2025 pour permettre d’accompagner cette montée en compétences. Nous vous rappelons que vous avez notamment accès : Au catalogue des formations régionales : 100 % des coûts pédagogiques pris en charge, ainsi que la rémunération des salariés de 50 ans et plus dans la limite du SMIC horaire brut chargé fixé à 12 €/h. Au dispositif « Soutien aux filières » : 70 % des coûts pédagogiques éligibles dans la limite de 1 500 € HT par stagiaire et par dossier, ainsi que la prise en charge de la rémunération limitée au SMIC horaire brut chargé fixé à 12 €/heure pour toute demande reçue à compter du 20 octobre 2025. Cette possibilité est ouverte aux entreprises couvertes par la CCN de la production agricole et des CUMA et la CCN des ETARF, uniquement, suite à une décision de la Commission Paritaire Nationale de l'Emploi (CPNE) en agricullture. Tous les détails sont consultables dans l’INFOCAPIAT, entreprise accessible ici. Nous vous invitons à lire cette info et à contacter directement votre conseiller pour un accompagnement sur mesure.